Diagnostic
Vous pensez être atteint(e) d’endométriose? Parlez-en à votre médecin* qui vous posera certaines questions et vous fera un examen gynécologique. Une échographie pelvienne ou vaginale peut permettre de localiser des kystes d’endométriose. Lorsqu’il soupçonne de l’endométriose, votre médecin peut vous référer à un gynécologue. Ce dernier pourrait pratiquer une laparoscopie.
La laparoscopie consiste à visualiser l’intérieur de l’abdomen, les ovaires, les trompes et l’utérus en utilisant un laparoscope. Le laparoscope ressemble à un mini-télescope avec un système de fibres optiques qui amène la lumière d’une source lumineuse vers l’intérieur de l’abdomen.
Depuis une quinzaine d’années, la tendance est de traiter l’endométriose sous un diagnostic présomptif. En d’autres mots, l’analyse des symptômes de la patiente permet à certains médecins de supposer un diagnostic d’endométriose.
Le médecin propose, le plus souvent, un traitement hormonal visant à arrêter les règles. Les résultats du traitement choisi peuvent permettre d’améliorer les symptômes et certaines patientes n’auront pas besoin d’avoir recours à une chirurgie. Cependant, la non réponse au traitement hormonal ne confirme pas que l’endométriose est présente, mais en augmente la probabilité.
Un autre type de traitement hormonal pourrait être proposé, dans le but de mieux contrôler les symptômes.
Cela dit, la laparoscopie demeure le seul moyen de confirmer le diagnostic d’endométriose et peut également constituer une modalité de traitement.
* Vous n’avez pas de médecin de famille?
*Vous êtes à la recherche d’un spécialiste s’y connaissant en endométriose?
IRM ou échographie?
La laparoscopie demeure la seule façon de confirmer le diagnostic d’endométriose, surtout au niveau des lésions superficielles. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) et l’échographie transvaginale offrent de l’information complémentaire à l’évaluation de la patiente.
L’IRM est une technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l’intérieur du corps de façon non invasive. L’IRM a le même pouvoir diagnostic que l’échographie transvaginale pour détecter l’endométriose ovarienne (kyste d’endométriose ou endométriomes). De plus, l’IRM démontre autant de sensibilité pour détecter les lésions d’endométriose profondes et infiltrantes du bassin que l’échographie transvaginale, si cette dernière est faite de façon statique et dynamique par un échographe avec une expertise en endométriose.
L’échographie est généralement demandée en premier lieu par le médecin, parce que c’est aussi performant qu’une IRM pour la majorité des cas, et à un coût moindre. Pour la majorité des cas, l’ajout d’une IRM à l’évaluation de la patiente n’influence pas la conduite à tenir.